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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 21:51

Si le ciel est clair, comme ce soir, on peut voir une magnifique conjonction Jupiter - Lune dans la constellation

des Gémeaux. Un transit plein de bienveillance pour ceux qui ont des planètes en fin de ce signe.

 

Une autre conjonction, qui était bien visible avant-hier soir : Mars et Vénus dans la constellation du Bélier.

Prévoir un peu de rififi dans les relations amoureuses si cela transite un point sensible de votre thème !

 

Pas besoin de téléscopes, c'est visible à l'oeil nu !!

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 17:07

Je pense en particulier aux personnes qui prennent un rendez-vous pour une consultation d'astrologie,

et qui ne viennent pas ! Est-il donc si difficile de prendre son téléphone, et de prévenir ? de s'excuser ?

de dire qu'on a changé d'avis ?

 

Il serait bien de ne pas oublier qu'il faut au moins 1 heure 30 pour faire le travail sur un thème...

et que tout travail mérite respect.

 

Je sais, la grossièreté est devenue un mode de fonctionnement, mais je ne m'habitue pas, c'est tout.

 

J'espère qu'il se reconnaîtra !!!

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8 septembre 2012 6 08 /09 /septembre /2012 10:10

Pour mémoire, un cours d'ASTROLOGIE destiné aux débutants commencera

 

le mardi 2 octobre, à 15 heures.

 

Pour les détails, voir la rubrique ENSEIGNEMENT, ou m'appeler au

 

01 46 59 06 27

 

 

Le premier cours d'initiation aux TAROTS DE MARSEILLE aura lieu

 

le samedi 13 octobre, à 14 heures.

 

Il reste encore quelques places.

 

A bientôt !!

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 13:57

Le Bas Moyen-Age

 

La très élastique conception du temps qu’avaient la plupart des sociétés médiévales limita les connaissances des astronomes de l’époque. La journée était divisée en douze heures, commençant au lever du soleil et finissant à son coucher. La durée des heures était donc variable selon les saisons.

 

Cependant, à partir du XIIe siècle, les connaissances conservées et développées dans le monde arabe commencent à pénétrer les milieux intellectuels occidentaux. Dans l'esprit de l'époque, l’astrologie et l’astronomie forment un tout indissociable, un seul savoir.

 

Le théologien Albert-Le-Grand (1206-1280), philosophe, est surnommé le "Doctor Universalis", en raison de ses connaissances universelles, dont l'astrologie. Son disciple, Saint Thomas d'Aquin, ( 1225-1274), écrit dans la «  Somme «  : "Les impressions que produisent les corps célestes peuvent s'étendre indirectement aux facultés intellectuelles et à la puissance volitive, de même que celles-ci demeurent sous l'influence des fonctions organiques."

Qu’il nuance : " L'homme peut toujours agir, sous l'empire de la raison, contre l'inclination produite par les corps célestes." (« Astra inclinant, non necessitant » : « les astres inclinent, mais ne déterminent pas » – maxime bien connue de tous les astrologues).

 

A partir du XIIIe siècle les grandes universités (Paris, Montpellier, Bologne, Oxford) enseignent l'Astrologie. A cette époque, la science des astres forme un tout : Sciencia Motus : astronomie (mouvement des astres), Sciencia Judiciorum : science des jugements (astrologie). Un médecin de cette époque doit être capable de déterminer les périodes propices aux traitements (saignées, laxatifs, purgatifs) en fonction des positions de la Lune, de Saturne et de Mars.

 

·        Roger Bacon (1214-1294), moine franciscain anglais définit les trois bases des sciences de la nature qui sont l'alchimie, l'astrologie et la magie. Il recommande l'expérimentation comme véritable source de connaissance.

·        Raymond Lulle (1235-1315), théologien espagnol étudie également l'Alchimie et l'Astrologie.

·        Campanus, astrologue italien qui met au point un système de domification encore en usage de nos jours.

 

En France Charles V (dit le Sage - 1338 – 1380) réunit six astrologues à sa cour ; Charles VI (Le Bien Aimé – 1368 – 1422), Louis XI, utilisent l'astrologie comme beaucoup d'autres souverains d'Europe de l'époque. 

 

Le roi Alphonse X de Castille (1221-1284) surnommé le Sage ou "l'Astrologue", fait dresser des tables au double usage astronomique et astrologique appelées "tables alphonsines".

 

En Italie, l'astrologie a la faveur des papes : Urbain V (1310-1370), Innocent VIII (1432-1492) et Paul II (1417-1471). Dès 1520, une chaire d'astrologie est créée à l'université papale.

 

Les progrès techniques existent, en particulier sur le calcul et la détermination des maisons (Campanus et Regiomontanus). Les astrologues découvrent ou inventent de nombreuses techniques prévisionnelles : les " progressions " ou " directions secondaires " et les révolutions solaires.

 

Mais il faudra attendre la Renaissance, et le XVème siècle, pour que l’Astrologie connaisse un véritable Age d’Or, avec Catherine de Médicis et Rodolphe de Habsbourg, par exemple, et que l'astrologie, profitant de l’essor des sciences, participe à la vie sociale et culturelle.

 

 

 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 13:55

 

Alors que l'astrologie connaît, dans le monde occidental, une longue période de sommeil pendant le Haut Moyen-Age, elle se développe dans le monde arabe.

 

Après la chute de l’Empire romain, on a un « trou » de plusieurs siècles. Mais l’Islam prend de plus en plus d’importance, et conquiert les zones qui entourent le bassin méditerranéen. Les savants traduisent les textes romains et grecs en arabe, sauvant ainsi de nombreux documents. (Plus tard, les étudiants qui fréquenteront les universités de Tolède, Cordoue re-traduiront de l’arabe en latin les textes qu’ils y trouveront).

 

Le Coran n’interdit pas l’Astrologie, qui est considérée comme une science. Au contraire, dans la Sourate III, on peut lire : « Dans la création des cieux et de la terre, dans l’alternance des jours et des nuits, il y a sans doute des signes pour les hommes doués d’intelligence ».

 

La diffusion de la culture arabe est liée à l’expansion de l’islam à partir du VIIè siècle. Le Coran bénéficia de l’utilisation du papier (inventé en Chine) découvert lors des conquêtes vers Samarkande. On put alors copier et diffuser le livre saint, et les traités d’astronomie, d’astrologie, de philosophie, de médecine… des savants grecs, romains et persans, après traduction.

 

Les Arabes ont fortement développé l’astronomie et les mathématiques, ce qui permit des progrès en astrologie. Ils étaient capables de déterminer la position exacte des Maisons intermédiaires entre chaque angle du ciel. Ils construisirent des astrolabes permettrant de lire directement les pointes de ces maisons. On attribue au prince Albategni (850 - 929) le premier procédé de domification utilisant la trigonométrie sphérique, assez proche de celui qu’on utilise de nos jours.

 

L’astrologie arabe fait alors une synthèse dynamique des différents savoirs de l’époque. Un des plus fameux astrologues arabes, Albumazar, écrivit plusieurs ouvrages, dont « De magnis conjunctionibus », qui contient la plus ancienne description des 97 parts (connues sous le nom de « Parts Arabes » par les astrologues contemporains) qui seront reprises dans le « Liber Astronomiae » de Guido Bonatti (XIIIème), reflet de la pratique astrologique au Moyen-Age.

 

Ils inventèrent les chiffres dits « arabes » (en réalité empruntés à l’Inde), le zéro et le système décimal, et l’algèbre.

 

A partir du XIIème siècle, les connaissances conservées et développées dans le monde arabe commencent à pénétrer les milieux intellectuels occidentaux. Citons, au confluent du courant kabbaliste juif et des connaissances arabes, l’œuvre d’Abraham Ibn Ezra, né à Tolède en 1089, auteur d’une encyclopédie astrologique écrite à Béziers, dans laquelle il tente de concilier les influences cosmiques et le libre arbitre.

 

Après la chute des Arabes à Grenade en 1492, leur astrologie entra dans une période de déclin. Le flambeau avait cependant été peu à peu repris à partir des

XIIème/XIIIème siècles par les personnes ayant étudié dans les universités d’Espagne, et travaillé sur les nombreux ouvrages qui s’y trouvaient, et qui serviront de base aux travaux qui seront menés ultérieurement à la Renaissance, et en particulier à la cour de Laurent de Médicis. 

 

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 13:54

Petit rappel historique.

 

La longue période historique connue sous le nom de « Moyen Age » s’étend de la chute de l’Empire Romain à la Renaissance, soit environ un millénaire. Il est habituel, pour les historiens français, de la découper en plusieurs sous-périodes, les plus importantes étant : le Haut Moyen Age, qui se situerait de l’an 500 à l’an 1000 environ, puis le Bas Moyen Age qui,  lui, se situerait de l’an 1000 à l’an 1492 environ.

 

Les temps obscurs du Haut Moyen Age correspondent à d’importants événements historiques : christianisation des rois barbares et de ce nous appelons actuellement l’Europe, naissance de l’Islam avec la conquête de vastes territoires. Puis, à  partir du règne d’Hugues Capet (987-996) jusqu’à celui de Charles VIII de Valois (1483-1498) une période certes marquée de nombreux conflits, mais pendant laquelle se construisent une relative stabilité des dynasties monarchiques, la naissance de nations centralisées. Des universités seront crées (dont la Sorbonne) qui permettront de développer l’instruction, ne laissant ainsi pas le monopole de la connaissance au clergé et aux moines.

 

L’Eglise et l’Astrologie.

 

Les relations entre l’astrologie et le christianisme ont toujours été difficiles, du fait de la dimension fataliste de l’astrologie, en contradiction avec l’idée de Rédemption diffusée par le christianisme. L’Eglise rejette et condamne alors tout ce qui remet en cause la doctrine du libre arbitre et implique la prédestination, soit pour chacun un avenir qui ne peut être modifié, même par la prière. Sans libre arbitre, le péché devient impossible. Sans le péché et sans les peines de rachat prescrites, le rôle de l’Eglise perd de son évidence et de sa puissance.

 

Le trop grand intérêt des premiers ecclésiastiques pour ce savoir aboutit à trois conciles successifs en 381, 431 et 451, interdisant la pratique de l’astrologie, contraire à la doctrine de l’église.

Les Pères de l'Eglise prendront position contre le déterminisme planétaire, fondement même de l'astrologie ancienne, incompatible avec le libre-arbitre de l'homme sans lequel l'intervention salvatrice et miséricordieuse du Dieu des Chrétiens et la notion de responsabilité individuelle n'avaient aucun sens. Il fallait aussi éradiquer tout ce qui pouvait se rattacher, de près ou de loin, aux cultes païens.

Tous, cependant, ne seront pas résolument hostiles à l'astrologie et certains auteurs chrétiens la défendront comme une discipline susceptible de conduire l'Homme aux grandes vérités christiques, tel Julius Firmicus Maternus au 4ème siècle. Quant à l'évêque Synésius de Cyrène, contemporain de St Augustin, il considérera que selon la loi de concordance reliant toutes les parties de l'univers, cette discipline pourrait constituer une préparation à la théologie.

Saint Jérôme (347-420) écrira : « Je me tais sur les philosophes, les astronomes, les astrologues dont la science, très utile aux hommes, s’affirme par le dogme, s’explique par la méthode, se justifie par l’expérience ».

 

Saint Augustin (347-430) reconnaît dans ses « Confessions » avoir étudié l’astrologie : « il ne serait pas entièrement absurde de dire que certaines influences astrales ne sont pas sans pouvoir sur les variations du corps, mais que les volontés de l’âme dépendent de la situation des astres, nous ne le voyons pas ». De ces contradictions est né l’adage « astra inclinant, non necessitant » qui lui est attribué.

 

Le concile de Constantinople (553) condamne la doctrine d’Origène (185-254), qui avait écrit : «  De même que la volonté humaine ne perd rien de sa force dans la connaissance que Dieu a des actes qui seront les nôtres, de même les signes célestes qui nous initient à la prédiction du futur ne signifient nullement la perte du libre arbitre. Les influences occultes indiquent des tendances, mais sans nous soumettre à un destin aveugle. Le ciel est comme un livre ouvert, où sont inscrits les signes du passé, du présent et de l’avenir, c’est le livre de la vie universelle, il présente la succession d’épreuves qui forment le cycle d’une existence « .

 

Puis, du Ve au XIe siècle, l’Occident cesse de s’intéresser à l’astrologie, comme aux autres sciences, mis à part quelques religieux lettrés, comme les papes Léon III (750-816) et Sylvestre II (938-1003). On pourra alors parler « d’Ages obscurs ».

 

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 13:51

L’astrologie fut acceptée de façon officielle par César qui fut suivi, ensuite, par d’autres empereurs. Auguste, par exemple (42 av. J. C. – 14 p. J.C.) frappa la monnaie du signe du Capricorne – son signe lunaire. La fonction d’astrologue de cour n’était pas sans risques : Tibère précipitait dans la mer les astrologues dont les prédictions lui avaient déplu.

 

Le pouvoir de certains astrologues était important. L'astrologue Babillus encourageait Néron à sa folie homicide. L'astrologie servait le pouvoir personnel et non la sagesse. Aucun astrologue romain ne fut l'égal des Grecs qui restaient les précurseurs en la matière.

 

A la fin du règne d'Auguste, Manilius écrivit son livre Astronomie dans lequel il rattacha certains éléments d'astrologie mondiale à certains éléments d'astrologie personnelle. Il définit même le signe de certains pays du monde connu d'alors.

 

Les astrologues fameux de l’époque impériale sont : Scribonius, Thrasylle (que Tibère a connu pendant son exil à Rhodes, et ramené à Rome), puis son fils Balbillus qui lui succède auprès de l’empereur Claude, et qui deviendra le précepteur de Néron.

 

L’apogée historique de l’Astrologie sous l'Empire Romain se calque sur le zénith des mystères solaires alors que se développent les philosophies orientales et que jaillissent à Rome et en province de splendides septizonia, édifices à 7 étages évoquant les 7 sphères planétaires maîtresses du destin de l'homme, rappelant par leur symbolisme même les antiques ziggourats babyloniennes.

 

Nous pouvons voir un autel romain sur lequel figurent les 12 signes du Zodiaque, actuellement conservé au Musée du Louvre.

 

Au IIe. siècle, Claude Ptolémée, vivant à Alexandrie, écrivit deux livres qui le rendirent célèbre : Almageste et Tétrabiblos. Il fut le premier à mettre de l'ordre dans l'astrologie et à la structurer clairement. Son approche était si limpide et si scientifique, que peu de gens osaient critiquer. Il codifia les quatre éléments.

 

Bien des éléments d'astrologie émis par Ptolémée sont encore d'actualité de nos jours. Les pays sont souvent mentionnés par les signes qu’il avait suggérés, il y a 1800 ans.

 

 Nous devons les noms des cinq planètes "classiques" aux Romains qui les ont appelées ainsi d'après leurs dieux, qui à leur tour ont tiré beaucoup de leurs caractéristiques des dieux équivalents Grecs. Mercure était le messager des dieux (Grec : Hermès), Vénus était la déesse de l'amour (Aphrodite), Mars le dieu de la guerre (Ares), Jupiter le dieu suprême (Zeus) et Saturne un dieu de l'agriculture, associé plus tard à Kronos, le dieu du temps, qui était entre autres le père de Jupiter.

 

Il n'y a aucune raison de supposer que les Romains considéraient les planètes comme les dieux dont ils donnèrent les noms, ils les voyaient plutôt comme une des manifestations de ces êtres supérieurs. Les religions polythéistes ont une tendance à attribuer des traits de personnalité d'individus (et tous beaucoup trop humains) à leurs dieux (les monothéistes semblent préférer des déités schizoïdes) et ce fut certainement le cas chez les Grecs et les Romains. En fait, les astrologues attribuent des influences planétaires faisant partie des caractéristiques attribuées aux dieux Romains (ou Grecs). Ceux dont les vies sont  influencées ou contrôlées par Jupiter sont décrits comme joviaux, tandis que les termes "mercuriel", "vénérien", "martial" et "saturnin", faisant aussi partie du stock des astrologues, peuvent être rattachés aux personnalités de leurs dieux respectifs.

 

La destruction de la bibliothèque d'Alexandrie peu après la mort de Ptolémée, entama le déclin de l'astrologie. Dioclétien (245-313) interdit toute forme de divination. Les chrétiens, au IVe. siècle, achevèrent de détruire ce savoir antique.

 

L’astrologie allait entrer, dans le monde occidental, dans une longue période de sommeil.

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 14:49

 

Les romains s’intéressaient davantage à la politique et à la guerre qu’à la religion et à la science. Ils reprirent donc l’astrologie grecque – découverte dans leurs colonies - dans son ensemble, sans lui apporter de modifications notables.

 

Elle eut maille à partir avec les autres formes officielles de divination, qui étaient plutôt nombreuses et variées. On appelait communément les astrologues à Rome : les Chaldéens ou les Mathématiciens, termes péjoratifs synonymes de « diseurs de bonne aventure ». On allait voir le Chaldéen d’à côté, comme on dirait de nos jours : Madame Irma.

 

A Rome la divination est une activité qui intéresse la sphère publique et la sphère privée. Si, pour des questions privées, les méthodes de divinations étaient innombrables (devins itinérants, prophètes, magiciens, haruspices, augures, etc.), dans la religion publique seules trois formes de consultation étaient reconnues : la divination des augures, la consultation des livres sibyllins, la consultation des organes intérieurs des victimes sacrificielles (haruspices).

 

L'art d'observer le ciel, qui a caractérisé la divination des augures à l'époque de la fondation de Rome, a laissé la place à une consultation moins spectaculaire : on observe des poulets, sortis d'une cage, auxquels on offre de la nourriture. Le fait que les poulets mangent et laissent tomber des bribes de leur bec est considéré comme un signe très favorable. Cicéron illustre dans ce passage comment on prend les auspices à son époque :


"L'officiant appelé pour cette raison pullaire a apporté les poulets (pulli) dans une cage. C'est donc cela les oiseaux messagers de Jupiter ! Qu'ils mangent ou non, quelle importance ? Cela n'a aucun rapport avec les auspices. Mais puisque cela est nécessaire, quand ils mangent, que quelque chose tombe donc de leur bec et frappe la terre !!! »

La foi dans les augures soutenait le courage du soldat romain, et le mépris des auspices était, à ses yeux, un signe certain d'une défaite. Durant la première guerre punique, le consul Appius Claudius Pulcher étant sur le point d'engager sur mer une bataille contre la flotte carthaginoise, prit d'abord les auspices. Le pullaire vint lui annoncer que les poulets sacrés refusaient de sortir de leur cage et même de manger. - « Eh bien ! reprit le consul, qu'on les jette à la mer : au moins ils boiront. » Cette parole répétée aux soldats superstitieux abattit leur courage, et l'armée subit

un désastre.

 

Pourtant, les empereurs et les notables s’offraient les services d’un astrologue. L’astrologie passait alors d’une période de faveur à une période d’interdiction, selon les gouvernants successifs.

 

 

Des débats furent tenus, sur des sujets tels que l’impossibilité pour un astrologue de déterminer si un horoscope est celui d’un homme ou celui d’un âne, ou de montrer que tous les individus morts lors d’une bataille avaient les mêmes configurations fatales, et contribuèrent à discréditer l’astrologie.

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 19:10

2 eau-ma-

 

Disons que l'élément Eau pourrait aller avec les giboulées de mars ??

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 00:00

Les principes et les bases de l’horoscope

 

Les grecs disposaient de tous les éléments essentiels au calcul d’une carte du ciel : planètes, zodiaque, maisons et aspects (distance angulaire entre deux planètes).

 

Ils assimilèrent les planètes à des divinités. Mais ils s’efforcèrent de définir les signes et les planètes qu’ils percevaient comme des forces naturelles au moyen de la théorie des quatre éléments : Feu, Terre Air, Eau, plus proche d’une physique. Selon Empédocle d’Agrigente, chaque substance présente dans l’univers serait composée de ces éléments, dans une combinatoire variée. Et apporte bien sûr les qualités élémentales : chaud, froid, humide et sec.

 

Saturne devient " l'étoile de Cronos ", Jupiter celle de Zeus, Mars celle d'Arès, Vénus " l'étoile d'Aphrodite ", Mercure celle d'Hermès, le Soleil " l’étoile d’Hélios et d’Apollon " et la Lune " Séléné, Artémis ou Hécate " selon ses phases.

 

Quant au zodiaque, les grecs reprirent le bestiaire babylonien. La découverte de la précession des équinoxes permit de bien définir les quatre signes Cardinaux qui introduisaient les solstices et équinoxes, et de considérer le zodiaque comme un cycle annuel de la nature. Les signes au centre des saisons étaient les signes Fixes, le cœur de la saison, alors que le dernier mois était un signe Mutable de transition.

 

Pythagore, qui considérait lui aussi la Terre comme un globe gravitant avec d'autres planètes autour du Soleil, concevait le nombre comme le principe ultime de toute proportion, ordre et harmonie dans l'univers. Il soutenait que la triade est harmonieuse. La succession des douze signes Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau, Poissons, fut ventilée sur chaque élément Feu, Terre, Air, Eau sur un rythme ternaire. Ce qui donna : Bélier, Lion, Sagittaire au Feu, Taureau, Vierge, Capricorne à la Terre, Gémeaux, Balance, Verseau à l’Air et Cancer, Scorpion, Poissons à l’Eau.

 

Le cycle du zodiaque (les 12 signes), reprend la succession Feu, Terre, Air, Eau, à partir du Bélier premier signe de Feu, jusqu'aux Poissons, dernier signe d'Eau.

 

Les Grecs estimaient que les signes avaient des relations privilégiées avec les planètes, ce qui donna la théorie des maîtrises et des dignités planétaires. La planète maîtresse d’un signe, parce qu'elle y exprimait au mieux ses qualités, était dite en Domicile. Dans le signe opposé à son domicile, la planète était en Exil, son influence était entravée. La planète pouvait être aussi dans une position favorable, l’Exaltation (système de domiciliation hérité des babyloniens), ou dans le signe opposé à son lieu d'Exaltation, elle était dite en Chute parce que freinée.

 

Un second cercle se superposait au cercle du zodiaque. Sur ce cercle figurait l’horizon oriental (lieu de lever des planètes), l’horizon occidental, lieu de coucher planétaire, le Milieu du Ciel (culmination à midi) et Fond du Ciel, (culmination à minuit). Il permettait alors d’entreprendre une astrologie individuelle fondée sur l’instant de naissance. Puis des quatre lieux de Lever, Midi, Coucher et Minuit une subdivision par deux de chaque quadrant amena le nombre de lieux à 8, puis par trois, à 12. C’était le cercle des maisons qui correspond au mouvement diurne de la rotation de la Terre autour de son axe.

 

En adoptant le système des signes cardinaux, fixes et mutables, les maisons devinrent Angulaires (Lever, Midi, Coucher et Minuit), Succédentes (maisons II, V, VIII, XI) et Cadentes (III, VI, IX, XII). La signification des 12 maisons, conçues par paires d’opposés est celle que nous connaissons : I : Moi, VII autrui, IV vie familiale, X : vie publique etc…

Le glissement vers une astrologie « individuelle » est assez flou. Le premier horoscope personnel qui nous soit parvenu date de 419 av. JC. L’astrologie telle que la pratiquèrent les Grecs puis l’occident médiéval apparaît comme la synthèse de l’astrologie magico-religieuse babylonienne et de la science astronomique des Grecs.

 

Les Grecs reprirent aussi le système des Parts (d'origine babylonienne et égyptienne, mais appelées Parts Arabes) basé sur la distance angulaire entre deux planètes, reportée en plus ou moins à partir de l’Ascendant, (ou d'une maison, ou d'un astre). Ce système complexe servait à définir des qualités et des particularités qui n'apparaissaient pas au moyen des signes, planètes, maisons et aspects.

 

Ils avaient également déterminé les Nœuds lunaires, qui sont les points d’intersection des orbites lunaires et terrestres.

 

Il ne manque plus que le dernier élément de l’ensemble pour que le système soit achevé et corresponde exactement à l’astrologie traditionnelle telle que nous la connaissons et la pratiquons aujourd’hui : les aspects planétaires.

 

Les angles entre deux planètes reposaient eux aussi sur la doctrine pythagoricienne de l’harmonie des formes en fonction des nombres. Le chiffre deux était jugé maléfique, le 3 bénéfique, et le 1 dépendant de la nature des astres en relation. Ainsi les distances angulaires de 90° et 180° étaient mauvaises, 60° et 120° favorables et les écarts de 0° parfois bons ou négatifs selon les planètes en conjonction.

 

Un thème natal ou horoscope était dressé en fonction des tables d’éphémérides qui permettaient de calculer la position des planètes dans le zodiaque et les lieux de Lever (Ascendant), Midi, Coucher et Minuit.

 

L’interprétation du thème natal ou horoscope

 

Il y avait principalement deux grandes méthodes d’interprétation :

 

1 - Une méthode issue de l’astrologie égyptienne qui considérait le zodiaque comme un élément fondamental avec des particularités et caractéristiques propres. Ce système reposait sur les maîtrises, exaltation, dignités, et autres domiciles en décans.

Par exemple : l’astrologue tirait un pronostic de la position de Jupiter au 28° du Bélier, dans le décan de Vénus, dans le signe de domicile de Mars et dans le lieu d’Exaltation du Soleil. Ce système est actuellement tombé en désuétude.

 

2 - Le second système, plus babylonien, défendu par Ptolémée, tenait compte des planètes et de leur position en signe et surtout de leur position relative à l’horizon et au Milieu du Ciel et aux aspects des planètes entre elles.

 

Claude Ptolémée (v. 100 - 170 après JC) sut rassembler toutes les connaissances astrologiques de son époque, dans divers livres dont le Tetrabiblon (ouvrage de référence astrologique pour tous les astrologues et l’Almageste, (manuel astronomique et géographique qui resta l'ouvrage de référence jusqu’à la Renaissance. Mais il s'appuya sur la théorie selon laquelle la Terre était fixe, et qu'autour d'elle gravitait l’univers.

 

Les deux connaissances : astrologique et astronomique,  y sont nettement séparées. Ptolémée était tout autant attaché à la typologie et caractérologie qu’à l’art des prévisions individuelles ou générales (événements publics). Il avait une vision plus rationnelle de l’astrologie, qu’il s’agisse d’astrologie horaire (carte astrologique du moment où un problème est posé) ou généthliaque (individuelle) comme le montrent ses aphorismes :

 

·        "Tout jugement établi par un Astrologue doit être le résultat de son intuition et de sa science. En effet, personne ne peut annoncer les particularités d’un événement sans le secours de la Science, puisque l’esprit ne peut concevoir les choses d’une façon générale et non sous une forme réellement particulière."

·        "L’astrologue habile et sagace peut combattre les effets des influences du ciel, de même le laboureur expérimenté peut combattre la mauvaise nature d’un champ, en l’améliorant par la culture."

·        "Lorsque Mercure se trouve dans une maison de Saturne, et fortifié par aspect, il dénote une intelligence, curieuse, réfléchie et philosophique. Placé dans les maisons de Mars, et particulièrement dans le Bélier, il donne la faconde et l’éloquence."

·        "Quand on établit un horoscope pour un jour ou une heure quelconque, afin de connaître le résultat supposé, cet horoscope sera favorable, s’il concorde avec celui de la naissance de la personne. Mais s’il se trouve contraire, il ne faut s’attendre à aucun profit, quand bien même l’horoscope en question paraîtrait favorable."

 

Ptolémée nous permet de mieux comprendre l’apport rationnel des Grecs à l’astrologie proprement dite. Il écrit ceci : " au milieu du ciel ou au lieu qui lui succède, elles (les planètes) ont davantage de force ; mais après, leur puissance est grande lorsqu'elles sont à l'horizon et au lieu qui lui succède. Mais elles peuvent beaucoup, surtout à l'horizon oriental, moins cependant au Fond du ciel ainsi qu'au Descendant ". Cette règle d’or de la valorisation des planètes angulaires sera utilisée au cours de l’histoire puis démontrée récemment par les chercheurs modernes (Gauquelin).

 

Il y avait également une astrologie médicale fondée sur les correspondances entre l’organisme humain et les signes du zodiaque et les planètes.

 

Cet autre aphorisme de Ptolémée en est un exemple : " Quand la Lune se trouve dans le Scorpion ou dans les Poissons, on peut prendre une purgation avec profit, pourvu que la Planète, maîtresse de l’ascendant, se trouve en conjonction ou en aspect avec une autre planète placée au dessus de l’horizon. Si, au contraire, le maître de l’ascendant se rencontre avec une autre planète située sous l’horizon, la potion absorbée sera rejetée par le malade." etc.

 

Au Bélier, la tête, au Taureau le cou, aux Gémeaux les bras, et ainsi de suite en descendant le zodiaque et l’organisme jusqu’aux Poissons correspondant aux pieds. Les remèdes reposaient sur les principes de sympathie et d’antipathie à la planète à l’origine de la maladie. Les plantes, minéraux et animaux avaient des correspondances sympathiques et antipathiques avec les signes du zodiaque et les planètes. Selon la maladie, l’horoscope et l’heure du traitement, diverses médications étaient prescrites. Galien jeta les bases d’une médecine astrologique qui perdura jusqu’au Moyen Age.

 

Il y avait aussi  une astrologie magique dérivant de l’astrologie égyptienne qui servait aux charmes et sortilèges.

 

Tout ce système astrologique sera récupéré par les Romains, dans son ensemble, et sans modifications notables, à part la romanisation des noms des planètes.

 

 

 

 

Sources :          Denis Guedj – La chevelure de Bérénice

                        Denis Labouré

                        Wikipedia

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