Quiconque s’est jamais avisé de spéculer
Sur ces quatre choses :
ü Qu’y a-t-il au-dessus ?
ü Qu’y a-t-il au-dessous ?
ü Qu’y avait-il avant le monde ?
ü Qu’y aura-t-il après ?
Il aurait mieux valu pour lui qu’il ne fût pas né.
Talmud de Babylone – Haguigah 11b
"Depuis toujours, sous leur ciel d'Orient quasi perpétuellement limpide, où tous ces joyaux d'or étincelaient de tous leurs feux des nuits entières, ces gens (les Mésopotamiens) avaient été fascinés par les astres, dont ils avaient, des siècles et des siècles durant, observé, enregistré et étudié sans répit les présentations et les rythmes. Non seulement la multitude des étoiles fixes et de leurs constellations, dont ils ont fini, au milieu du premier millénaire avant notre ère, par tirer une séquence zodiacale, mais les grands lampadaires du Jour et de la Nuit, le Soleil, la Lune surtout, qui commandait à leur calendrier ; et les Planètes, enfin : Vénus, qu'ils appelaient Ishtar, du nom de la déesse patronne de l'Amour ; Jupiter, "l'Astre blanc" ; Mercure, le Mouflon : Mars, l'Enflammé et Saturne, le Constant, dont ils pouvaient prévoir sans faute levers, cheminements, absences et éclipses. Il n'est pas étonnant qu'ils y aient vu les pictogrammes les plus éclatants, dessinés, là-haut, par les dieux pour publier leurs décisions.
Jean Bottero – in Initiation à l'Orient ancien (Le Seuil – 1992).
Je ne saurais commencer cet article - que je risque de mettre un certain temps à terminer... qu'avec ces deux citations, qui sont celles par lesquelles je débute mon premier cours aux élèves
débutants.
Il y a un long chemin à parcourir pour aller de la Mésopotamie à l'astrologie de Philippe Granger, et ce voyage - quelquefois ingrat, parfois difficile, mais toujours passionnant - est
fascinant.
Qui n' a pas le désir de comprendre le sens de sa vie, son rapport au monde, de se sentir "poussière d'étoiles ?
Voilà en quoi l'astrologie, son étude, sa pratique peut nous aider aujourd'hui.