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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 18:48
Il n'y aura pas grand chose de neuf sur ce blog pendant environ trois semaines - je m'absente !!

Mais au retour, c'est promis, on attaque l'astrologie, et nous commencerons par la symbolique des
saisons, tout particulièrement du printemps, et du premier signe du zodiaque : le Bélier.

A très bientôt

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 14:10
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Quatre signes fixes, un par saison, un par élément, se faisant face deux à deux dans le Zodiaque :

Taureau et Scorpion : la Terre du Taureau, l'Eau du Scorpion

Lion et Verseau : le Feu du Lion, l'Air du Verseau

Opposés, mais complémentaires de par la nature de leur élément.

Si, dans un thème, les axes Ascendant-Descendant et Fond du Ciel-Milieu du Ciel se trouvent
dans ces quatre signes, on pourra parler d'une personne faisant preuve de vitalité, de persévérance
dans ses buts, et motivée par la recherche du pouvoir.

Ces signes ont été attribués aux évangélistes :

LE TAUREAU                                   St LUC

LE LION                                            St MARC

LE SCORPION                                 St JEAN

LE VERSEAU                                    St MATTHIEU


Les photos des magnifiques vitraux ci-dessus mettent bien en évidence le Taureau et le Lion. Le Scorpion
est symbolisé par l'Aigle, et le Verseau par l'Homme.

Les photos qui illustrent cet article ont été faites à l'église Am Steinhof à Vienne en Autriche. Cette église est un des chefs d'oeuvre de l'architecte Otto Wagner.

Une photo de l'église, et d'un des merveilleux vitraux qui s'y trouvent.

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La particularité de cette église est qu'elle est située dans un complexe consacré à un hôpital psychiatrique,
entièrement conçu par Otto Wagner. J'espère qu'elle vous séduira par sa simplicité et sa beauté.

Un endroit qui donnerait envie d'avoir la foi...
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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 18:28
BOUCLIER DU ZODIAQUE, d'ALVARO MUTIS - Le Cherche Midi

LES MAISONS DU SOLEIL

Je transcrirai ce long poème à la gloire du Soleil et de sa course à travers les signes du Zodiaque
un peu dans le désordre. En effet, à l'approche du printemps, et de la célébration de l'entrée du Soleil
dans le signe du Bélier, je préfère aborder les signes dans l'ordre que nous connaissons, et utilisons
dans l'Astrologie Traditionnelle, du Bélier aux Poissons. Tant pis pour le respect dû au texte.

Je rappelle, pour mémoire, que c'est la Terre qui tourne autour du Soleil, et que le mouvement
du Soleil sur l'écliptique n'est qu'apparent...


Vénération. Et révérence, dans toute ses demeures, au Roi.

Le voici foudroyant dans sa marche, et tel qu'il paraît immobile. Vénération à l'unique et à l'immuable,
qui est l'éternel mouvement. C'est lui, c'est lui ! le feu, l'amour, le coeur du monde ! Révérence ineffable à
celui qui est seul, et qui est, au Soleil de la Vie.

La vérité, compacte et dure comme le saphir, c'est le ciel et il la traverse. Et tout de même il rassemble
les doigts de la bruyère qui dit : séparons-nous ! Et il pénètre l'onyx, l'ongle mort de la terre, qui peuple
l'insomnie de spectres.

O homme qui vis, tu es le centre et la somme de ce qui n'a ni total ni centre : car tout n'est que rayons.

Toujours égal à lui-même, le Roi sublime entre et sort dans les maisons que le ciel lui prépare.
Elles sont douze qui accueillent l'hôte, maître des mers, des c hamps et des nuages.
Ni les ténèbres, ni l'hiver n'arrêtent le Roi dans sa marche. C'est lui qui teint l'étincelant chardon
de la nuit bleue, le ciel velu d'étoiles avec son coeur argenté de lune. La polaire même n'est pas fixe sur
vos tables, et les pâtres de l'Iran ont vu le pôle piquer la grande phalène du firmament à l'alpha du Dragon.
Mais soit ! Qu'il n'y ait rien de sûr, sinon l'universel élan, le Roi de la vibration en fait sa gloire.

Le Bélier, baissant la tête, vient s'offrir, les cornes nouées, au sacrifice et à l'union. Il entend celle qui
l'appelle, la sainte chaleur d'amour ; et ses bonds maigres volent vers la brebis qui bêle. Il est blanc comme
Argos, blanc comme Hélène, blanc comme la sagesse.


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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 12:04

Lettre à sa mère


Tu vis encore, ma vieille mère ?
Moi aussi. Salut, salut à toi !
Pourvu que coule sur ton isba
Cette lueur du soir que nul n'a pu décrire !


On m'écrit que, cachant ton angoisse,
Tu t'es grossi le cœur très fort à mon sujet,
Que tu t'en vas sur la route bien des fois
Dans ton vieux caraco démodé


Et que souvent dans les premières ténèbres bleues
Tu vois une seule chose, toujours la même :
C'est comme si quelqu'un me poignardait au cœur
Au fond d'un cabaret dans une querelle.


Ce n'est rien, petite mère. Calme-toi.
Ce n'est rien qu'un pénible délire.
Je ne suis pas encore un pochard assez dur
Pour me laisser mourir sans te revoir.


Je suis resté, comme autrefois, pas méchant
Et ne rêve jamais qu'une seule chose :
Au plus vite quitter cette révolte, ce tourment,
Pour retourner dans notre maison basse.


Je reviendrai le jour où docile au printemps
Notre jardin candide aura tendu ses branches.
Seulement ne me réveille plus à l'aube blanche,
Ne me réveille plus comme il y a huit ans.


N'éveille pas ce qu'un rêve m'a pris !
Ne touche pas ce qui n'a pas réussi !
Elles sont trop précoces, la perte et la fatigue
Qu'il m'est échu d'éprouver en ma vie.


Et ne m'apprends pas à prier. Pas la peine !
Il n'y a plus pour moi de retour au passé ;
Toi seule es pour moi aide et fête,
Toi seule es la lueur dont nul n'a su parler.


Il te faut donc oublier ton angoisse ;
Ne grossis plus ton cœur si fort à mon sujet
Et ne va plus sur la route tant de fois
Dans ton vieux caraco démodé.

1924

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 14:20
Mahmoud Darwich, évidemment. Là non plus, la traduction ne rendra pas tout à fait hommage à la musique
de la langue originale, mais on ne peut pas maîtriser toutes les langues du monde. 

A ma mère

J'ai la nostalgie du pain de ma mère,
Du café de ma mère,
Des caresses de ma mère...
Et l'enfance grandit en moi,
Jour après jour,
Et je chéris ma vie, car
Si je mourais,
J'aurais honte des larmes de ma mère !

Fais de moi, si je rentre un jour,
Une ombrelle pour tes paupières.
Recouvre mes os de cette herbe
Baptisée sous tes talons innocents.
Attache-moi
Avec une mèche de tes cheveux,
Un fil qui pend à l'ourlet de ta robe...
Et je serai, peut-être, un dieu,
Peut-être un dieu,
Si j'effleurais ton coeur !

Si je rentre, enfouis-moi,
Bûche, dans ton âtre.
Et suspends-moi,
Corde à linge, sur le toit de ta maison.
Je ne tiens pas debout
Sans ta prière du jour.
J'ai vieilli. Ramène les étoiles de l'enfance
Et je partagerai avec les petits des oiseaux,
Le chemin du retour...
Au nid de ton attente !

1966 - Traduction d'Elias Sanbar

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 14:57
Tant pis, l'alphabet poétique se fera dans le désordre... Ca dérange un peu la Vierge que je suis, mais mon
côté Uranien s'en satisfera.

Un poème de Nerval, qui illustre bien la mélancolie saturnienne :

Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie ;
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
Et la treille où le pampre à la rose s'allie.

Suis-je Amour ou Phébus ? ... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...

Et j'ai, deux fois vainqueur, traversé l'Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.

Gérard de Nerval - Les Filles du Feu (1854)
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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 07:26
Je cherchais pour aujourd'hui un poète dont le nom commence par la lettre C, et je pensais à Paul Celan.
Et puis je me suis dit qu'après Blok et Akhmatova mes choix étaient particulièrement tristes et mélancoliques,
et que je devrais aller vers quelque chose de plus léger que les tragédies du siècle dernier.

Donc : Cendrars.

Tu es plus belle que le ciel et la Mer

Quand tu aimes il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amante quitte ton amant
Quand tu aimes il faut partir


Le monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises


II y a l’air il y a le vent
Les montagnes l’eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre


Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends


Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler


Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va-t’en


Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe l’œil
Je prends mon bain et je regarde


Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t’aime


Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924

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16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 17:36
La part de Fortune est l'une des nombreuses "Parts" qui jouaient un rôle important chez les anciens astrologues et, sans conteste, la plus célèbre d'entre elles. C'est aussi la seule qui soit utilisée de nos jours.

Sa "création" est peut être dûe à Ptolémée. Cependant, les parts étant appelées "Parts Arabes", on peut également penser que les astrologues arabes, férus de calculs, les ont imaginées.

Ce sont des points fictifs dont la position se calcule - comme pour la Lune Noire - en longitude zodiacale. Pour l'obtenir, il suffit d'ajouter ou de retrancher les positions de l'Ascendant et de deux planètes symboliques de la part concernée.

Pour la Part de Fortune, on prend Ascendant + Lune - Soleil. On va donc additionner les longitudes zodiacales de chacun de ces facteurs, prises en partant du degré Zéro du zodiaque : le point Gamma, ou degré zéro du Bélier, pour chacun d'entre eux.

Les parts recoivent des aspects, comme les autres points du thème.

On trouvera dans le dictionnaire d'Henri Gouchon la liste des principales parts arabes et leur mode de calcul.

Et si le sujet vous passionne, contactez moi, je vous donnerai de plus amples informations.
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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 19:30

Oscar[1]


Les Chats

Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison,
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.


Amis de la science et de la volupté
Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ;
L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

Ils prennent en songeant les nobles attitudes
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin ;


Leurs reins féconds sont plein d'étincelles magiques
Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.


Baudelaire, Les fleurs du mal

Pour Oscar, qui a été mon petit pensionnaire, et qui se reconnaîtra...

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 15:22
Encore un poète russe ! oui, encore.
Les traductions ne rendront jamais la musicalité de la langue - mais l'esprit y est.

Le poème de Blok que je préfère entre tous - LES DOUZE - est un peu long pour être reproduit ici. Voici donc,
pour aujourd'hui :

Le Milan

Traçant des cercles, un milan
Plane au dessus du pré désert,
Surveille le pré somnolent.
Dans l'isba s'afflige une mère :
" Fils, prends ce pain, prends mon sein, bois,
Pousse, obéis, porte ta croix."

Passent les ans, grondent la guerre,
L'émeute, et flambent les cités,
Mais toi tu gardes, ô ma terre,
Ton antique et triste beauté.

Mère, jusqu'où vas-tu peiner ?
Milan, jusqu'où vas-tu planer ?

Mars 1916 - Traduction de C. Falk
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